Les différents labels RSE

Qu’est-ce qu’un label RSE ?

Un label est en quelque sorte une étiquette, une vignette, un marqueur, qui atteste qu’une entreprise respecte des critères préalablement définis et relatifs aux objectifs du développement durable. Dans le cas d’un label RSE, ce dernier montre que les organisations labellisées ont adopté une politique respectueuse de l’environnement et/ou de la société en général.

Ainsi, l'ensemble des entreprises ou organisations engagées dans une stratégie responsable et durable a de nombreux outils à disposition pour valoriser cela, notamment celui de la labellisation.

Un label RSE, tel que Lucie ou encore Empl'itude, se fonde sur des référentiels qui déterminent des objectifs en matière sociale, sociétale et environnementale. Ces référentiels sont souvent fondé sur la norme ISO 26 000. En effet, cette norme ISO définit la responsabilité sociale et sociétale des entreprises (RSE) et détermine les lignes directrices pour mettre en place une stratégie RSE. Toutefois, la norme ISO 26 000 ne peut pas octroyer une labellisation ou certification tel que Lucie, Empl'itude ou encore B Corp, cette norme permet juste une évaluation de leur engagement en matière de responsabilité sociale et sociétale des entreprises.

Objectifs d’un label RSE

Les labels intervenant sur le champ de la responsabilité sociale et sociétale des entreprises (RSE) ont généralement pour objectif d’inciter les entreprises à prendre conscience de leurs impacts sociaux, sociétaux, environnementaux et économiques.

Un label responsabilité sociale et sociétale des entreprises récompense les initiatives des grandes entreprises tout comme des PME par le biais d'une certification de leur stratégie responsable en faveur de leur développement durable.

Dans un premier temps elle sera amenée à s'interroger sur sa place et son utilité au sein de la société. Les activités d’une entreprise peuvent avoir un impact positif ou négatif sur la société. Une entreprise soucieuse de sa responsabilité cherchera à limiter les impacts négatifs qu’elle peut exercer sur la société et à l’inverse elle cherchera à maximiser les impacts positifs qu’elle pourra produire dans son environnement.

Un label RSE peut être un moyen pour l’organisation de concourir à cet objectif car bien souvent l’obtention d’un label RSE s’apparente à une volonté d’amélioration continue.

L’avantage pour une entreprise de s'inscrire dans une démarche de labellisation RSE quel qu'elle soit est son caractère volontaire et non le reflet d’une obligation légale ou contractuelle. L’obtention d’un label RSE à la différence de certaines normes environnementales, ne s’impose jamais à une entreprise. Ce caractère volontaire permet d’aborder sereinement et parfois de façon ludique la responsabilité sociale de l’entreprise.

Il permet par ailleurs de guider les clients/usagers et les fournisseurs dans leur arbitrage et leur choix de partenaires en leur fournissant des informations sur la politique de l’entreprise labellisée.

Qui délivre les labels RSE en France ?

Les label RSE sont délivrés par des organismes indépendants des entreprises ; ainsi l’obtention du label est fondée sur un jugement neutre et objectif. Bien souvent, c’est un élément qui permet de rendre crédible et visible le discours et les actions d’une entreprise ou d'une organisation.

Des organismes tel que l'Afnor sont des acteurs qui permettent de labellisées les entreprises et de leur octroyer une certification grâce à leur stratégie RSE. L'afnor, tout comme AB Certification ou Veritas, sont donc des acteurs incontournable et capital de la certification.

En outre, avec la massification de la RSE, les labels RSE sont d’autant plus important et valorisant dans la mesure où ils attestent de la véracité de l’engagement de l’entreprise et la distingue des entreprises pratiquant le greenwashing (politique RSE de façade uniquement à des fins marketing sans réel engagement).

Différents types de label RSE

Il existe différents types de label RSE que nous allons présenter ci-dessous. Ainsi, nous pouvons retrouver des labels généralistes, des labels spécifiques à la taille des organisations candidates, des labels thématiques, des labels sectoriels qui sont voués à se développer de plus en plus pour devenir la norme dans un futur proche.

Labels généralistes et spécifiques

Tout d’abord on peut différencier les labels RSE dit généralistes et ceux qui sont plus spécifiques. Les labels RSE généralistes englobent l’ensemble de la RSE à savoir tant l’aspect social/sociétal que l'aspect environnemental. C’est le cas, par exemple, du label Lucie qui proposent aux entreprises de leur donner les moyens d’avoir un impact positif sur le territoire et les Hommes et ainsi d’avoir une croissance que l’on peut qualifier de durable.

A l’inverse d’un label généraliste, il existe des labels RSE plus spécifiques qui ne couvrent qu’une partie déterminée de la RSE. On peut citer comme exemple le label Empl’itude qui valorise les actions et les bonnes pratiques des organisations en matière d'emploi, de ressources humaines et d'engagement sociétal. Autre exemple de label spécifique, le label diversité qui valorise l’engagement d’une entreprise en faveur de la diversité dans leur gestion des ressources humaines. Cela passe notamment par une lutte contre les discriminations.

Les labels en fonction de la taille de l’entreprise

Par ailleurs, il existe des labels RSE qui sont propres à certains types d’entreprises en fonction de leur taille. Le label B Corps par exemple, est particulièrement bien adapté aux entreprises ayant une présence sur plusieurs continents. Parmi ses labellisés on retrouvera donc assez facilement des grands groupes avec des effectifs conséquents.

A l’inverse, certains labels sont à destination de plus petites entreprises. Le label PME+ valorise les TPE, PME, et ETI ayant des pratiques responsables et éthiques. Les thématiques présentes sur ces deux labels divergent également afin de s’adapter au mieux à différents types d’entreprises et de répondre à leurs diverses problématiques.

Les labels sectoriels

Enfin, il existe des labels sectoriels propres à un secteur d’activité ou à un type de structure. En effet, la RSE ne peut être appliquée de la même manière à des secteurs d’activités différents dans la mesure où chaque secteur d’activités possède des enjeux et problématiques qui lui sont propres.

Ainsi, le label Ethibat identifie et valorise des entreprises du secteur du BTP comme responsables, favorisant l’emploi local et respectueuses des normes légales sur les chantiers.

Autre exemple, le label RSEi concerne uniquement les entreprises dites inclusives (entreprises qui incluent des personnes vulnérables en situations de grande précarité-pauvreté). Il a pour vocation d’attester du niveau de maturité de la politique RSE de ces entreprises-là mais aussi de les guider vers une activité en adéquation avec les trois piliers du développement durable.

Les labels RSE pour les collectivités

Enfin, il existe des labels à destination uniquement des collectivités. Ainsi, l’Agenda 21 a pour objectif principal de décliner les préceptes du développement durable au niveau des collectivités locales. Par le biais du label Agenda 21 locaux, les collectivités locales sont incitées à mettre en œuvre des actions respectant les grands principes de la RSE et du développement durable qui répondent à des besoins et caractéristiques locales.

Focus sur le Global Compact

Pour finir, on peut mentionner le Global Compact qui, à la différence des autres, n’est pas exactement un label mais une initiative internationale d’engagement en faveur de la RSE. Le Global Compact est un cadre d’engagement sur la base du volontariat.

Les entreprises participantes s’engagent chaque année à communiquer sur les actions en faveur de la RSE en publiant un rapport : Communication sur le progrès COP. Ce rapport sera alors publié sur le site internet du Global Compact des Nations Unies.

Une pluralité de label RSE : un avantage pour faciliter l’engagement de nouvelle entreprise

La grande pluralité et la diversité des labels RSE permettent à chaque entreprises ou organisations souhaitant s’inscrire sur ce type de démarche, de trouver celui qui lui correspondra au mieux.

L’entreprise devra, dans un premier temps, avant de s’engager dans une démarche de labellisation, étudier les différentes possibilités de labels qui s’offrent à elle et les comparer afin de déterminer le plus pertinent pour elle au regard de ses attentes mais aussi de ses moyens financiers et humains. En effet, s'engager dans une communauté d'organisations labellisées et donc un label cohérent produits une plus grande performance du label obtenu et des bénéfices qui en découlent.

En France, il existe donc une grande pluralité d'outils tel que des chartes, labels, certifications ou autre qui permettent aux organisations de se positionner comme des acteurs engagées, favorisant un développement durable et une activité équitable et durable. Reste plus qu'aux entreprises et organisations, PME ou grande entreprise, de trouver le mode d'engagement dans la RSE qui leur correspond.